Ted Nomad est né sur la route…

Sa peinture est instinctive, jetée comme une nécessité, une urgence
Il puise son inspiration dans ses émotions et recentre le regard de l’être humain avec force et réactivité face aux phénomènes sociétaux qui l’interpellent.
Figures anonymes ou célèbres naissent de ses pochoirs au gré de ses rencontres.
En exigence de précision, il affine, il peaufine. Chaque pochoir est minutieusement « sculpté », découpé dans le vif du papier, destiné à ne vivre qu’une seule fois malgré les heures de travail, la peinture est appliquée à la bombe aérosol.

Ted Nomad a toujours dessiné, sans début ni fin, le dessin est son mode d’expression essentiel depuis ses souvenirs les plus lointains.
Lorsqu’il était enfant, à Mâcon, une image a gravé son esprit, un artiste avait « bombé » un piranha dans toute la ville.
Instinctivement, en regardant ces peintures répétitives et récurrentes, il a compris que c’était du pochoir.
Sa vocation s’est certainement imposée à ce moment là..
A l’adolescence il s’est mis lui aussi, à « bombarder » des petits pochoirs revendicatifs, un peu vandales, sans signature, histoire d’interpeller la société à sa façon de la déranger et embêter le monde ..c’était un hobby, d’agir ainsi dans la rue, pas une passion ni une démarche artistique.
Sa passion c’était et c’est le dessin.

Puis il a tracé un bout de route en essayant de sauver son âme sans la vendre au diable.
Être nomade pour mieux se relier à l’autre, autrement. Vendre des dessins dans la rue mais sans se reconnaître ni se sentir un artiste. Juste exister en exultant une puissante étincelle de vie dans chaque portrait qui s’offre au spectateur.
Les regards se croisent, s’épousent ou se fuient, bouleversant les émotions les plus profondes.

« Aujourd’hui, je suis Artiste Peintre. Le nomadisme m’a sauvé, l’amour m’a libéré et je m’accomplis  totalement dans l’Art.
Les expos solo me stressent toujours un peu, alors j’emmène des célébrités dans l’aventure, qui me rassure.
Avec LIFE, je me suis affranchi. J’ai recréer une bulle utopique avec une foule anonyme qui traverse tout simplement la vie, de l’enfance à la vieillesse avec un penchant un peu plus marqué pour l’enfance.
Le déclic de cette expo, c’est la chambre 024 de l’HOTEL128, un véritable moment de catharsis dans l’expression d’une intériorisation profonde.
LIFE c’est le repositionnement fondamental de mon essence artistique par rapport à La Vie en général.
Je suis celui qui est. Venez, vous qui vous êtes, avec qui vous êtes. »