Encore une fois, ZESO nous surprend et nous émerveille avec cette interprétation libre et très personnelle du thème des natures mortes.
Bien ancré dans son temps mais conscient d’où il vient et où il veut aller, L’Artiste nous offre un véritable pont artistique qui relie le passé à une réelle fraîcheur d’instant T au présent.
Il a approché ce show NM de manière très instinctuelle en s’appuyant sur les principes techniques des installations symboliques que sont les natures mortes traditionnelles tout en les revisitant avec ses codes graffiti/street art.
Il a pris beaucoup de plaisir à créer un jeu de construction graphique intelligemment ambivalent qui nous démontre ce que l’on peut faire du monde d’hier, aujourd’hui.
On ne peut être que séduits par les compositions saturées, colorées, contrastées, texturées, imagées.
Chaque œuvre est une véritable histoire qui nous embarque littéralement entre les repères affectifs reconnus et les messages subliminaux de notre quotidien.
On se retrouve toujours à un moment donné dans les œuvres de cet Artiste qui a l’art de créer du lien et du sens à travers sa peinture.
C’est pour cela qu’il a abordé ce thème des natures mortes sous deux aspects dans cette Collection composée de 16 Toiles :
« Nature morte traditionnelle » revisitée avec sa « patte graffiti » sur 13 œuvres joyeusement interprétées et « Nature qui se meurt » en 3 Tableaux reflétant l’aspect sociétal et écologique du monde moderne et de ses dérives, dans lequel nous évoluons.
Les titres de ces 3 Tableaux sont, à eux seuls très parlants :
Business as usual, qui se traduit par « Comme si de rien n’était… »
C’est la Toile qui se distingue de la Collection, LA pièce maîtresse à l’exceptionnel impact, tant par sa technique que par son rendu.
La coupe est pleine, tout est trop, tout déborde, tout craque, tout lâche…on le sait mais à contresens on continue chaque jour « border line en overdose » …
Mers nature, nos «Mers» originelles, le nobles créatrices de la Vie et pourtant, bafouées par les traitements qu’on leur inflige.
Je conclue en remerciant ZESO pour la qualité de son travail, son talent, son assiduité, son imagination débordante et sa bonne humeur qui nous permettent de vivre une fabuleuse aventure humaine basée sur la complémentarité de nos compétences individuelles.
Sylvie Iniesta
Directrice artistique de Street Art City
Soyez réactifs, ne laissez pas passer l’opportunité d’un coup de coeur !
Conditions d’achat:
Selon la volonté de l’Artiste, les 16 toiles et les 4 dessins de cette Collection restent exposés
jusqu’au 1er novembre 2020.
Modalités d’étalement du paiement:
– versement de 50% à la réservation
– le solde au plus tard le 1er novembre 2020
Pour toute information sur une oeuvre et/ou option d’achat, appelez Gilles au 06 37 08 79 13
COUPELLE D’ORANGES
Acrylique sur toile de lin
146 x 89 cm
C’est la première toile de la série NM.
Sur cette première œuvre, on voit émerger un type de composition fidèlement construite sur le principe de la nature morte enrichie de la spécificité de la signature graffiti repérable de ZESO.
Le processus de création qui consiste à d’abord imaginer les codes couleurs puis le positionnement des éléments clairement perceptible. Les sens, les émotions, les ressentis sont interpellés par la dynamique de l’ambiance qui se dégage, à la fois atemporelle mais teintée d’une note au passé très rassurante au présent. Cette œuvre vient nous surprendre au détour d’un rite au quotidien.
Un mix entre vintage presque désuet et modernité franche s’affichent avec un air industriel.
Une tri-dimension des éléments s’équilibre parfaitement par le jeu judicieux de violet et d’ocre orangé piqué de jaune, de blanc et d’orange.
Au cœur de cette coupelle de céramique blanche striée de bleu ciel, trône l’orange dans tous ses états de sa cueillette à notre table.
Elle est transportée, entreposée, coupée, taillée, pressée, transformée…Containers, camions, usines de transformation et fruits juteux « atterrissent » dans cette corbeille à fruits très urbaine, au centre d’un décorum qui pourrait presque nous rappeler la salle à manger de nos grands mères.
6 978 €
GRENADES
Acrylique sur toile de lin
116 x 81 cm
Grenades avec un S, parce qu’il y a deux grenades.
L’idée a surgi un matin au réveil. En ouvrant les yeux, le sujet s’imposait en évidence à L’Artiste.
Un objet et un fruit qui portent le même nom, voilà qui colle parfaitement au thème « Nature Morte ». Associer l’objet vraiment pas anodin au fruit, pouvait créer une construction picturale très intéressante. Puis s’est enchaîné le code couleur, vert et rouge pour enfin imbriquer les matières en les édifiant par un jeu de strates donnant vie à l’élément central hybride soudainement mis en lumière par le vert militaire pour l’objet et le rouge puissant pour le fruit.
Les éléments urbains et les lettrages récurrents se positionnent en évidence au cœur des strates parachevant la notion tridimensionnelle du sujet en lui permettant d’occuper harmonieusement sa place. A noter : le personnage vert, Kermit à l’attitude espiègle est un clin d’œil aux animaux traditionnellement présents dans certaines « natures mortes ». L’Artiste se refusant à peindre des animaux morts a pris le parti d’inclure ce petit personnage, soulignant la notion joyeuse de vie malgré le vert militaire associé à l’objet inspirant une connotation plus macabre. On retrouve bien dans cette toile l’esprit du regard positif de L’Artiste. On sent le parfait équilibre de la composition artistique dans son entièreté, fluide et évidente, échappée d’un jet spontané et authentique, dégageant une puissance de vitalité à la fois sous-jacente, sous-entendue, dosée et assumée.
4 978 €
GRATIN 2 COURGES
Acrylique sur toile de lin
92 x 60 cm
Le titre, délibérément transcrit en écriture graffiti, rappelle encore une fois d’où vient L’Artiste.
Cette toile est à la fois un hommage à sa maman qui, à priori concocte les meilleurs gratins de courge du monde, et à sa couleur de prédilection en peinture, le orange. Il se souvient avec emphase, de certains retours de l’école et d’être littéralement envoûté par les effluves du fameux gratin de courge qui flottaient dans l’escalier, il se précipitait alors à table et dévorait ce met tel un goulu en fête ! La construction graphique basée sur les couleurs orangées et rosées inspire l’élévation par le jeu d’amoncellement essentiellement exprimé sur le bas du tableau et qui s’étire vers le haut, côté gauche. La dynamique de saturation orange est volontairement cassée par une incrustation florale blanche assez foisonnante sur la droite apportant une légèreté et un bel équilibre à l’ensemble.
Les légendaires blazes des potes graffiti s’invitent à cette fête gustative mémorable.
On y trouve aussi, en dernière touche très intime, le petit personnage Garfield : chat fictif de couleur orange, issu du comic strip publié pour la première fois le 19 juin 1978, et couronné d’un «78» symbole récurrent dans les créations de ZESO, qui n’est autre que son année de naissance !
Qui eut cru croiser autant d’émotion résurgente au détour d’un «Gratin 2 courges»…?
3 178 €
TOMATO SOUP
Acrylique sur toile de lin
116 x 81 cm
Du rouge, du vert, du blanc…C’est toute l’Italie non pas dans l’assiette mais jaillissant en plein cœur de ce tableau, crevant la toile. Le fond blanc propulse littéralement la composition au centre apportant un parfait équilibre entre remplissage et vide. Se ressent, presque palpable, le poids de ce mix compact gourmand.
C’est une « recette » made in Zéso qui livre clairement un rébus d’ingrédients très évocateurs.
La tomate dans tous ses états exprime le rouge vital de sa peau lorsqu’elle est encore entière et de son jus sanguin qui s’extrait et coule dans l’overdose d’une attente trop longue. Fraîche ou en conserve, le rouge ne peut se dissocier de son image.
Le vert exhale sa chlorophylle en apportant une touche vivante au relief visuel et gustatif très suggestif.
La touche de bleu n’est autre que le nuage de traîne d’un avion d’épandage chimique. Presque beau, il trompe l’œil dans une dynamique céleste faisant croire que la nature est une terre chapeautée d’un beau ciel bleu.
Ce plat graffiti atypique et traditionnel est bel et bien complètement revisité par le talent pictural de L’Artiste et met l’eau à la bouche !
4 978 €
COUPE DE GLACE
Acrylique sur toile de lin
80 x 80 cm
Cette « Coupe de glace »peut être considérée comme l’œuvre « Madeleine de Proust » dans cette exposition « NM ».En effet, cette composition est complètement construite sur un souvenir d’enfance très précis qui a marqué L’Artiste et qu’il nous livre avec un sens pas forcément perceptible au premier abord. Le souvenir d’avoir dégusté ses premières coupes de glace remonte à ses 6 ans lors de vacances à La Bourboule. Attachés à ces séjours, de merveilleux moments restent gravés dans sa mémoire. Le souvenir est gourmand mais aussi jouissif pour le petit garçon qu’il était alors, s’émerveillant déjà d’une certaine beauté des choses, se régalant de pauses gourmandes où il a dévoré ses premières coupes de glace en adorant tout particulièrement les chocolats liégeois ! D’où, au premier plan de la coupe, une belle boule de glace au chocolat estampillée 78 son année de naissance couronnant son blaze : ZESO, d’attrayants fruits gourmands et colorés, des coulis acidulés et parfumés légèrement dégoulinants, le tout agrémenté de crème Chantilly, de la sempiternelle cigarette biscuitée et de la décorative petite ombrelle en papier… Jusqu’ici rien d’extraordinaire concernant le sujet d’une coupe de glace…mais c’est sans compter les temps de pauses récréatives qui ont tout aussi fortement impacté le petit garçon qui ne se lassait pas de jouer et se divertir au bord d’un bassin où il mettait à l’eau un sous marin électrique qu’il pilotait des heures durant avec un malin plaisir, puis glisser, grimper et escalader infatigablement le tobogan à proximité, qui lui paraissait gigantesque ! C’est alors tout naturellement, que l’on comprend la présence d’un sous marin et d’un tobogan surgissant des entrailles de la Coupe de glace, se fondant aux autres éléments très urbains incrustés dans ce tableau. La coupe en verre qui supporte et sert de contenant à cet épisode de vie très épicurien a été choisie par L’Artiste pour son avantage de rendu de texture entre transparence et opacité, brillance et reflets qui n’auraient pu exister si la coupe était en gaufrette ou un cornet de pâte d’hostie. Cette coupe de verre pour cette « glace maison by zeso» apporte une touche artistique à la fois contemporaine et abstraite, métamorphosant l’esprit fugace mais bien présent d’un souvenir d’enfance pérennisé en œuvre d’art.
3 178 €
HELLO MY NAME IS
Acrylique sur toile de lin
80 x 80 cm
L’intitulé de cette œuvre signe d’entrée de jeu un acte d’affirmation du «JE», qui suis je par : «regardez qui je suis» !
La construction picturale s’organise autour d’une vanité centrale, créant une dynamique de double sens aux éléments graphiques qui rythment une notion de temps inéluctable, parfaitement suggéré par une certaine ambivalence symbolique. Pour une fois, L’Artiste a cogité comme il lui plaît à dire, et ça l’a amusé de mettre du sens et du lien entre le conscient et l’inconscient qui nous rattachent à l’étape fatidique de «vanité». Il ne pouvait pas aborder le thème de «nature morte» sans traiter la vanité dans ses deux sens du terme. Cette vanité s’affirme «rigolote» comme il l’explique, c’est à dire plutôt tendre par ses couleurs douces et pastels. Mais si L’Artiste ne veut pas céder au côté morbide, il ne néglige pas pour autant de souligner les pathétiques travers égotiques qui jalonnent la vie. Tout commence par cette ambiance très graffiti qui incite à attirer les regards sur soi, en répétant à l’infini l’inscription de son nom sur les murs, saturant l’espace en quête d’une inlassable reconnaissance qui reste au final anonyme, et à la fois ce mouvement graffiti qui amène L’Artiste à la toile en proposant son nouveau mode de communication dans le flux plaisir / reconnaissance. La reconnaissance prenant l’essence d’une nouvelle naissance avec le regard de l’autre. De multiples petits messages sont judicieusement placés, encerclant la vanité telle la roue de fortune. Le temps qui file inéluctablement vers l’échéance de transition s’égrène dans un tout petit sablier qu’il faudra déceler…les chrysanthèmes, les pissenlits suspendus la tête en bas présentant leurs racines, les champignons mangés par de petits vers minuscules, les médicaments, l’argent sont autant de symboles socio-culturels qui impactent notre imaginaire…
Cette «vanité» représente vraiment bien L’Artiste, elle est franche, directe, pleine de bon sens réaliste, tellement optimiste et joyeuse.
On peut y lire l’infini de la vie dans l’éternité de notre imagination.
3 178 €
LES CERISES
Huile et acrylique sur toile de lin
116 x 81 cm
Au départ, l’idée était de partir sur un esprit peut-être un peu plus classique. Un bol de cerises était représenté au centre de fleurs en mouvement descendant, par un jeu graduel de couleurs, plongeant dans des branches de cerisiers qui devaient s’enchevêtrer dans le bas de la toile…
A la réalisation, la composition s’est comme «emballée» sous l’impulsion d’une impétueuse imagination créatrice et la construction a pris une toute autre tournure.
La base de la toile est fondée sur un enchevêtrement d’éléments très graffiti et supporte toute l’essence du sujet en remontant vers le haut, entraînant la contemplation dans une dynamique ascendante. Des cerises s’incrustent de toutes parts, dans une frénétique effervescence de détails à l’allure urbaine. Le bol plein de fleurs est en argent, en référence aux incontournables effets métalliques que l’on retrouve dans les fresques graffiti. Les fleurs, si chères à l’Artiste sont très présentes et apportent de la vie. On « croque » au passage le cœur d’un « Mon Chéri » ; le chocolat étant l’un des péchés mignons du Peintre, suggérant ainsi des notes gustatives dans sa peinture. Le code couleur fidèle à la cerise tout en dégradé de rouge, de rose et de violet, ramène sans cesse l’oeil à l’idée de croquer ce fruit juteux gorgé de plaisir.
Cette œuvre a la particularité de se distinguer au final, par le fait d’avoir surpris l’Artiste qui, agréablement étonné, s’est retrouvé face à l’expression de sa spontanéité débridée et s’est senti soudain relié et attaché à cette toile dans un joyeux plaisir.
4 978 €
APPLEPHONE
Acrylique sur toile de lin
116 x 89 cm
Ce qui différencie fondamentalement cette œuvre c’est le parti pris d’un code couleur ton sur ton avec des « sur-contours », technique graffiti assumée encore plus loin dans la construction de cette composition. L’Artiste se plaît à souligner que c’est un genre de technique que l’on ne retrouve pas dans la peinture classique, alors jouer de ce code graffiti en l’associant au thème de la « nature morte » lui a paru très intéressant et apporte une véritable originalité au sujet traité.
C’est la deuxième toile où les pommes se mettent en scène, la précédente se reliait à New York avec des « golden ».
Celle ci, ce sont des pommes et des téléphones !
Des pommes rouges et vertes s’incrustent dans l’amoncellement de lettrages, d’émoticônes, de câbles, d’antennes relais, de la future 5G sur le point de débarquer, mais aussi et surtout des téléphones sous toutes ses formes. La vie du téléphone est balayée d’un bond dans le temps.
Du mécanique à la robotique en passant par l’électronique, chacun y reconnaîtra un clin d’ œil à un souvenir ou à un repère bien présent.
« Moshi Moshi » s’affiche fièrement, petit fil d’Ariane qui se relie à l’exposition précédente +81 et qui signifie « allô » en japonais.
5 478 €
TARTE AUX FRAISES
Acrylique sur toile de lin
116 x 81 cm
Cette toile assez complexe visuellement à appréhender, fut en fait, compliquée à peindre.
La foultitude d’éléments graphiques qui « se fondent » entre eux, donnent un aspect visuel presque alchimique. Comme si L’Artiste était passé derrière les fourneaux pour réaliser cette œuvre en y pétrissant ses ingrédients selon sa propre recette artistique.
Du haut de la toile, des superpositions de tartes aux fraises alignées s’inhibent en une multi dimension de lettrages, de noms de marques alimentaires et de symboles en lien avec la fraise.
Le tout supporté par un infini moule à tarte blanc qui tranche dans le vif du rose et du rouge.
La couleur crème est là pour rappeler et préciser que la tarte aux fraises est agrémentée de crème pâtissière. Clin d’œil au sucre : la marque DOMINO pour les USA et Saint Louis pour la France.
Bien que L’Artiste préfère les framboises, la tarte aux fraises était incontournable et au final, il nous propulse au cœur d’une pâtisserie gourmande tout juste sortie du four…..
4 978 €
LA GROSSE POMME
Acrylique sur toile de lin
100 x 100 cm
Le titre est assez explicite. Zéso ayant vécu 10 ans à New York, la grosse pomme était incontournable. Et pour changer de la traditionnelle pomme rouge symbolique « Big Apple », L’Artiste a privilégié la « golden » qui, pour lui, s’imposait et représente bien l’ambiance New Yorkaise et ses emblématiques « golden boy ».
L’ensemble de la composition occupe tout l’espace de la toile en débordant comme si ce foisonnant tableau n’était qu’une partie de l’installation, donnant à imaginer l’ampleur d’une certaine saturation liée à l’identité urbaine de cette mégapole qu’est NY.
Seule la base du tableau inspire à une respiration créant par le biais de la nappe blanche finement ornée de dentelle, un repère contrasté qui supporte la puissance du foisonnement symbolique de l’entièreté de l’ œuvre.
L’ambiance très suggestive et multi symbolique s’active grâce au jeu de couleurs inhabituel.
Le blanc pur irradie sous les jaunes dégoulinants ou statiques se caramélisant à certains endroits stratégiques tandis que le turquoise se cristallise sur les éléments urbains pour virer au gris sur les métros et les trains graffés.
La lumière alchimique de la transparence d’un bocal de verre s’harmonise parfaitement avec l’incroyable luminosité ultra dimensionnelle, se métamorphosant en véritable clé de voûte de cet ensemble architectural excellemment exécuté. La torche de la Statue de la Liberté apporte une énergie « feu » qui signe l’évidence d’équilibre en lien aux 4 éléments pour une « nature morte » palpitante…
5 478 €
LES TRNSL
Huile et acrylique sur toile de lin
120 x 120 cm
Lorsqu’on évoque « Les Tournesols » on ne peut s’empêcher de penser à la référence du grand Maître Van Gogh. Certes, ZESO est un fervent admirateur de ce grand peintre mais ce qui l’a beaucoup incité à traiter ce sujet, c’est sa curiosité à imaginer une œuvre du genre, graphiquement construite avec ses codes artistiques très urbains.
Le fond bleu violacé affirme un puissant contraste avec le jaune lumineux des tournesols et le blanc immaculé de la nappe. Se ressent vraiment la notion de classicisme de base alors que tout distingue cette interprétation des tournesols. A commencer par le choix du contenant, un grand bol de céramique à l’ancienne remplace le sempiternel vase qui accueille normalement les fleurs.
Un petit tracteur nous ramène aux champs de tournesols tandis qu’une symphonie de fleurs champêtres voyagent jusqu’en ville pour orner les appartements d’immeubles « Haussmannien » qui surplombent la composition.
A noter : la contextualisation de l’œuvre par NM le nom de l’exposition planté au cœur du tableau et le titre de la toile « Les TRNSL » piqué dans le bouquet.
6 978 €
VASE DE FLEURS
Acrylique sur toile de lin
162 x 97 cm
Il est ici question du potentiel de la loi de la nature.
Tout part de la fragilité de la tige d’une délicate fleur d’amandier à cinq pétales. Ce symbole d’immortalité engendre une explosion florale sans limite. Seule l’étroitesse d’imagination contemplative peut limiter ce bouquet.
L’énergie foisonnante déborde bien au-delà des contours de la toile, recadrant le regard au cœur d’une dynamique de vie régénératrice à l’image du rythme inéluctable des saisons.
La table accueille un vase posé sur un napperon délicat. Des caps à la place de l’eau donnent vie non seulement à la fleur mais nourrissent aussi la créativité. De ces épousailles, va naître le foisonnement des multitudes de fleurs dans tous leurs états, à toutes leurs diverses étapes. Des bourgeons, des boutons, des collerettes épanouies se mêlent à un monde urbain graffiti trépidant. La cohabitation est harmonieuse, joyeuse, colorée, embarquant l’esprit dans une sorte de jardin d’éden.
La table se détache d’un fond de mur qui laisse apparaître la temporalité des strates d’une vie.
L’ interpellante transparence dévoile pudiquement le temps passé sous l’effet de modes et leurs motifs désuets mais aussi, les épreuves du temps qu’il a fallu surpasser et qui ont laissé des écorchures encore vives, des fêlures et des cicatrices sans compter les accrocs de la vie qui s’estompent quoiqu’il advienne.
Ce tableau c’est la vie dans sa forme perpétuelle où la nature ne reprend pas, mais affirme ses droits, en toute évidence avec élégance et délicatesse.
7 869 €
25 DÉCEMBRE
Acrylique sur toile de lin
130 x 89 cm
Cette Toile conclue la Collection NM. Sa construction graphique fait écho à l’ambiance des natures mortes des siècles passés. Le fond uni dans un dégradé de gris met en valeur le sujet central qui occupe harmonieusement l’espace dimensionnel faisant exploser la lumière orangée des fruits qui animent la composition.
Côté technique, l’Artiste est à une sorte d’aboutissement.
Le cheminement de création des 16 toiles de ce show, s’avère comme une sorte de quête d’authenticité et de véracité. A chaque œuvre, ZESO a progressé en poussant toujours un peu loin les limites de l’imagination créative mais aussi la faisabilité technique sans jamais céder à une espèce de finalité fatale, sinon d’aller jusqu’au bout de son expression personnelle.
Et l’équilibre est là, flagrant !
C’est un hommage à son père sur le thème des cadeaux de Noël.
La composition de l’installation démontre le paradoxe de ce rendez-vous incontournable du 25 décembre qui perd au fil des ans et des générations toute sa portée symbolique.
Il y a quelques décennies seulement encore, du temps de la jeunesse du papa de Thomas, ce jour là on recevait avec bonheur quelques papillotes et des mandarines dans un joyeux émerveillement.
Aujourd’hui, ce 25 décembre est de plus en plus galvaudé, commercialisé et perd sa magie au profit d’une stérilisante superficialité. On s’offre des téléphones, un instant extraordinaires qui au bout de quelques semaines ne valent plus rien à nos yeux et ne sont plus que générateurs de frustrations sur la projection d’une suivante envie soit disant plus sophistiquée, plus branchée…
Le tout en ingurgitant tout au long de l’année des fruits exotiques vides de saisonnalité et des chocolats industriels sans âme.
Pour autant cette œuvre n’est pas passéiste mais une formidable reconnexion affective sensée nous relier aux valeurs symboliques de notre bon sens profond.
5 978 €
LA COUPE EST PLEINE
Acrylique sur toile de lin
100 x 81 cm
Cette toile symbolise « la nature qui se meurt » tout en collant parfaitement de par sa construction artistique au thème de « nature morte ». On y trouve une représentation du monde dans lequel on vit. L’exacerbation de principes antinomiques, parfaitement cernés et soulignés d’un trait précis, créent d’emblée toute l’ambiance de cette œuvre.
La coupe est pleine ! Ce titre à lui seul en dit déjà long sur l’état de notre société envers laquelle, L’Artiste précise bien, qu’il n’a pas d’animosité et que le « discours pictural » qu’il propose n’est que l’expression de son humble ressenti profond.
L’élément principal est le verre à cocktail «Martini» qui inspire une sorte de symbolique glamour des «Cocktail Party » donnés dans la haute société qui incarne une certaine réussite, c’est chic, mondain, impeccable…mais derrière tout ça, des enjeux financiers beaucoup moins glamour engendrent une nature qui meurt.
Alors s’amoncellent, s’entassent, s’empilent dans ce beau verre à cocktail, les effigies de compagnies pétrolières, d’industries chimiques et pharmaceutiques, des centrales nucléaires, des chaînes de fast food, des bateaux qui coulent en pleine mer, des glaciers qui fondent et tout cela dans l’énergie de la froideur des marchés financiers déshumanisés.
La coupe est pleine mais qu’à cela ne tienne, on continue d’en vouloir encore et plus, dans un abus absolu, allant au-delà de ce contenant déjà irraisonnable : c’est la symbolique de cette assiette de fraises irréelles à l’aspect plastifié, servies à consommer sans modération et, accompagnées d’un bidon d’essence qui sera bue jusqu’à sa dernière goutte en toute inconscience, quitte à y perdre notre âme.
3 478 €
MERS NATURE
Acrylique sur toile de lin
146 x 89 cm
Apocalyptique? Tragique? Pessimiste?…
Non, juste Réaliste !
Le sujet de pollution des mers étant tellement déprimant pour l’Artiste qu’il préfère laisser parler sa peinture d’elle même.
Nos Mers originelles, créatrices de notre vie, sont bafouées par les traitements qu’on leur inflige.
Et c’est bien ce qu’illustre la construction graphique de cette œuvre qui nous embarque dans une tourmente vertigineuse.
Puisse cette démonstration chaotique des conséquences inévitables de stupides interventions humaines, ramener l’individu à un sursaut de sagesse bienveillante et adoucir sa relation à cet élément vital qu’est l’eau.
6 478 €
BUSINESS AS USUAL
Acrylique sur toile de lin
162 x 97 cm
L’Artiste relate sa conscience écologique à l’échelle planétaire sur cette toile qui se distingue de la collection.
Plus qu’une nature morte, c’est la nature qui se meurt.
La dynamique de la construction composée de trois strates, le jeu monochrome de dégradés de gris, de filtres brumeux, de coulures et de logos suggèrent puissamment l’écœurant manque de transparence de la part des «lobby» industriels et financiers vis-à-vis d’une humanité de plus en plus passive et impuissante sur le contrôle de son espace vital.
Tout le monde sait que ce qui est engagé au quotidien est désastreusement à contre courant d’un juste bon sens commun mais tout le monde continue «business as usual »!
Comme si de rien n’était !
14 013 €
THAT’S ENOUGH
Encre sur papier
43 x 35 cm
Série de 4 dessins.
2 078 €